Il est entré dans ma vie avec ses grandes bottes d’équitation, de la paille accrochée aux vêtements, avec cette odeur de foin et de terre, de champ, de campagne. L’odeur dans un autre monde, que j’apercevais comme en rêve. Et il m’a amené voir son « bébé ».
Je n’avais rien compris. J’étais là, à l’entrée de l’écurie, en attendant, je n’osais pas bouger, je n’osais pas approcher, toucher, faire un geste. Je ne parlais pas. Je ne rêvais même pas. Trop étrange pour moi, ce monde qui s’ouvrait.
Aujourd’hui, tout cela me manque. Retrouver… créer de nouveau ce monde-là, ailleurs, autrement, ce ne sera certainement jamais pareil. Mais justement, il s’agit de liberté.