Rien n’est au hasard.
Je comprends à présent, je commence à voir plus clair à travers mon corps, à travers les maladies qui se succèdent.
Je suis en arrêt maladie depuis jeudi dernier, hier j’avais essayé d’aller au travail, j’ai seulement réussi à faire la feuille d’absences et je suis rentrée aussitôt.Ça ne va pas. Syndrome grippal, surinfection bronchique. Le temps, c’est vrai, n’est pas mon ami en cette période, froid, chaud, froid, chaud, pluie et vent. Mais ça vient de plus loin, ce n’est pas aussi banal. Cette année, au travail, le stress monte en flèche, je suis au bureau de la vie scolaire…entre la feuille d’absences, les taxis qui ne signent pas, les collègues qui refusent de travailler en se cachant (oui, pire que les gosses), les responsabilités et les engueulades, je craque, je ne tiens plus. L’emploi de temps modifié sans cesse, plus nouveau, il parait que je dois passer à 39 heures par semaines, car je ne suis pas inscrite pour une formation. Les heures de conduite, l’angoisse aussi. La course boulot-école-maison, Elouan pas content, Elouan grognon. La course entre le téléphone qui sonne au bureau, le pauvre gamin qui veut boire un verre d’eau, entre les fauteuils et le petit hyperactif qui crie dans les couloir. Je suis fatiguée dès le début de l’année, ça commence mal. Mais j’aime bien le défi, je vais m’adapter, je le sais. Jusque là, mon corps se met en pause, je suis à la maison.
Et ça fait du bien… aujourd’hui, la contrainte de ces deux heures de conduite et c’est tout. Je traîne, je dors, je mange peu, je prends consciencieusement mes antibiotiques. la douche au milieu de la journée, un peu trop de silence, la musique en sourdine, la paix. Le temps de réfléchir, de lire une page-deux de plus.
Une Réponse à “Maladies de saison”
13 octobre, 2009 à 19:07
Ai un premiu de la mine, il gasesti pe blog.
Poate faci si o varianta in limba romana ca tare fain scrii!